Festival l’ère de rien – graphic corner
Vous ne saviez pas quoi faire ce week-end, alors venez venez découvrir le Festival l’ère de rien – graphic corner.
Si vous me connaissez un peu, ce ne sera pas une découverte pour vous de savoir que je suis #festivaladdict. Ce week-end, il est temps de retourner à l’excellent festival L’ère de rien à Rezé, les 21,22 et 23 avril. Un festival à ne râter sous aucun prétexte, auquel je vais depuis sa première édition, qui grandit chaque année un peu plus, et qui m’apporte chaque année son lot de découvertes, tant musicales que graphiques.
Le concept du prix « Entrée Libre » est vraiment une bonne chose, chacun donne ce qu’il pense que cela vaut, ou ce qu’il peut… cela fait se poser la question de la valeur, de l’importance de la culture pour tous, à laquelle je suis très attachée. Déjà en 1998, dans une équipe de 3 amis, le but premier pour nous lors de la création de l’asso Rue Tabaga (devenue Couvre Feu depuis) était de rendre accessible la culture pour tous en milieu rural… Je ferai prochainement un article pour vous parler de leur nouveau projet « La caravane de Couvre Feu », très innovant et audacieux également !
Musicalement, l’an dernier j’ai notamment découvert Genghar et pour cette année ce sont les Big Moon et Liss qui ont attiré mon attention. À vrai dire, ce festival me plait musicalement, j’aime son ambiance (pas de festivaliers trop « fatigués »), mais ce que j’apprécie par dessus tout c’est son Graphic Corner !
À chaque édition sont conviés des artistes, étudiants en arts, sérigraphes, graveurs, éditeurs de fanzines… de belles surprises !
Et chaque année je ramène de précieux petits trésors graphiques, mes filles peuvent découvrir des techniques de création, d’impression et l’émulation artistique qui se dégage de cette sympathique équipe d’exposants et de bénévoles. Une année, elles sont reparties avec leurs tshirts et body bébé sérigraphiés, une autre j’ai décidé d’investir dans du matériel de linogravure… la liste est longue et je vous épargnerai tous les tote bags, badges, tirages pour lesquels j’ai craqué !
Cette édition, je serai moins disponible, car je suis bénévole sur un évènement qui a lieu à la même date (mais dans la même ville!). Je ne peux pas ne pas y aller car il y aura au moins 3 personnes que je souhaite ABSOLUMENT aller voir, en voici la liste :
Sophie Morille, cette artiste plasticienne, touche à tout, qui grave, peint, teint et sait faire ressortir la poésie et la douceur du quotidien. J’ai vraiment hâte de découvrir qui elle est, je suis ses créations sur les réseaux sociaux, dans mes lectures locales (avec un très bel article dans Idile Mag). Je suis une des heureuses inscrites pour un de ses ateliers en teinture végétale à venir !
Allez sur son site découvrir l’étendue de ses talents.
Antonin + Margaux, un duo d’artistes/sérigraphes, qui mêlent travail, passion et transmission eux aussi à travers de nombreux workshops, ateliers et groupes de travail. C’est en effet à un atelier Etsy que j’ai rencontré Margaux, qui anime avec Delphine Rossard la très active Etsy Team Nantes. Malgré un rhume carabiné, elle a donné toute son énergie à nous former et échanger avec nous. Je suis très intéressée également par leurs initiations à la sérigraphie, car bien qu’ayant étudié à l’école des métiers d’imprimerie, je n’ai pas encore pratiqué cette technique qui me fait vraiment très envie. Ils sont plein de sourire, de bonhommie et leurs créations le communiquent. Eux aussi fourmillent de projets enthousiasmants, comme celui de La Charrette. C’est un vélo/atelier de sérigraphie qui sera présent sur le festival ce week-end, vous ne pourrez pas passer à côté sans les remarquer…
Delphine Vaute, artiste découverte au hasard d’une ballade avec mes filles au Lieu Unique, nous avions alors complètement craqué sur ses œuvres et sommes ressorties avec des tirages limités, les premiers pour mes grandes filles ! Ses créations sont sur tous supports également, mais toujours axées autour du trait. Le mélange de poésie de l’enfance et d’un côté plus sombre a un charme irrésistible ! Elle a édité un livre, Yvonne l’enfant Château, que je n’ai pas lu entièrement pour être honnête, juste feuilleté… Ses créations, je passe devant tous les jours à la maison, sur les réseaux sociaux là encore et dans mes lectures locales (Kostar dans son cas), toujours avec autant de bonheur. Cette alliance de traits monochrome et de couleurs châtoyantes ravit mes yeux et mes émotions ! Visitez son site ou venez la voir en vrai ce week-end.
Je viens d’ailleurs de découvrir grâce à un post du Festival L’ère de Rien la connection entre Delphine Vaute et Sophie Morille : le collectif Gravissime !
Rezé va être très animé ce week-end, il y a aussi un vide-grenier pour l’école de mes filles (Rezé Ragon, près du Leclerc Océane sur le boulevard Condorcet) et je ne veux pas choisir, je ferai les 2 ! Car ce graphic Corner du Festival l’ère de Rien recèle des trésors que je ne veux manquer sous aucun prétexte !